
Aucune réglementation internationale ne standardise la comptabilisation des ventes alimentaires. Pourtant, certains plats s’imposent dans des bilans nationaux et internationaux, éclipsant la diversité des habitudes culinaires régionales. Les plateformes de livraison, dont l’influence s’est accentuée depuis 2020, bouleversent les hiérarchies établies du secteur.En France, la croissance annuelle du marché de la restauration rapide et des plats livrés atteint un rythme record, modifiant la structure des ventes et l’ordre des préférences. Les chiffres de 2023 signalent un basculement inédit, avec des prévisions jusqu’en 2030 qui confirment l’évolution rapide des tendances et des comportements d’achat.
Plan de l'article
- Quels sont les plats les plus commandés en France ? Les chiffres qui font la tendance
- Pizza, sushi, burger : qui domine vraiment le marché de la livraison et de la restauration en 2025 ?
- Vers 2030 : quelles évolutions pour les plats cuisinés et la restauration face aux nouveaux modes de consommation ?
Quels sont les plats les plus commandés en France ? Les chiffres qui font la tendance
La France n’a jamais caché son amour pour ses propres spécialités, mais quand il s’agit de repas rapides, les frontières culinaires s’effacent. Les trois incontournables s’imposent sans détour : pizza, burger et sushi. Ce trio tire son épingle du jeu dans la plupart des villes, mais aussi à la campagne, preuve que la livraison et la restauration rapide n’ont plus rien d’urbain.
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Les chiffres sont sans appel : en 2023, les plats préparés génèrent près de 1,6 milliard d’euros en France, un record pour le secteur. Le burger s’accroche à la première place, indétrônable malgré la force symbolique de la pizza, qui ne démérite pas. Le sushi, longtemps perçu comme une alternative plus pointue, poursuit son ascension, porté par la variété des offres et la capacité des restaurateurs à se réinventer.
Côté prix, le ticket moyen pour ces plats oscille entre 7 et 14 euros. Un équilibre qui séduit aussi bien les jeunes adultes que les familles, tous attirés par la promesse d’un repas rapide, accessible et goûteux. Les données des plateformes sont sans équivoque : les commandes s’envolent le soir, particulièrement les week-ends ou lors de grands rendez-vous sportifs.
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Les innovations ont aussi leur place : plats végétariens, cuisines venues d’ailleurs, recettes revisitées pour répondre aux nouvelles attentes. Pourtant, le socle reste solide. Burger, pizza, sushi : la force de frappe de ces plats ne faiblit pas, loin de là. Ils restent les moteurs de la restauration rapide française, inébranlables au sommet des ventes.
Pizza, sushi, burger : qui domine vraiment le marché de la livraison et de la restauration en 2025 ?
À l’échelle mondiale, la restauration rapide continue de bousculer les codes, portée par une croissance qui ne laisse aucun marché indifférent. Les trois géants, pizza, burger, sushi, restent en tête, mais leur hiérarchie varie selon les continents et les cultures. En 2025, la livraison devient l’un des principaux moteurs du secteur. Les chiffres sont impressionnants : la restauration livrée franchit les 200 milliards d’euros dans le monde, et en France, rien que la livraison à domicile dépasse le milliard d’euros.
Le burger conserve une avance confortable, grâce à sa simplicité, sa rapidité et sa formidable capacité à se renouveler. La pizza, de son côté, garde une place de choix, particulièrement dans l’Hexagone où l’offre se décline à l’infini, de la pizza familiale à la version individuelle, du classique au plus audacieux. Le sushi, lui, séduit de plus en plus, misant sur la fraîcheur et la diversité, tout en répondant à une envie de repas perçus comme plus légers.
Sur ce marché ultra-concurrentiel, chaque acteur tente de tirer son épingle du jeu. Nouveaux produits, éditions éphémères, collaborations avec des chefs : l’innovation devient une arme. Le ticket moyen grimpe, impacté par le coût des matières premières et la montée en gamme de nombreuses enseignes. La concurrence ne se joue pas seulement sur le produit, mais aussi sur la qualité de la livraison, la rapidité et l’expérience offerte à chaque commande. Ici, la fidélité se gagne plat après plat, sans relâche.
Vers 2030 : quelles évolutions pour les plats cuisinés et la restauration face aux nouveaux modes de consommation ?
D’ici 2030, la restauration et le marché des plats cuisinés vont devoir composer avec des attentes qui changent vite. Les clients français montrent l’exemple : ils veulent savoir ce qu’ils mangent, connaître l’origine des ingrédients, privilégier la transparence et la traçabilité. Le prix compte toujours, mais l’équation se complique, la notion de valeur ajoutée prend le pas, avec un intérêt marqué pour le local, le respect des saisons et la réduction du gaspillage alimentaire.
La digitalisation transforme la relation entre consommateurs et restauration. Commandes via applications mobiles, recommandations personnalisées, expériences connectées : la technologie s’invite à chaque étape du parcours client. Les chaînes adaptent leur offre en fonction des spécificités régionales, comme en Europe du Nord ou dans le Pacifique, où la demande pour des plats plus naturels gagne du terrain. En France, on voit émerger une vague de plats cuisinés premium, réalisés à partir de matières premières soigneusement sélectionnées.
La pression sur les prix des matières premières oblige le secteur à revoir ses stratégies. Certains restaurateurs misent sur la durabilité, réduisent les pertes, d’autres diversifient leur carte. Les alternatives végétales gagnent du terrain, tout comme les protéines innovantes, et l’industrie commence à réduire son recours au plastique. Le paysage évolue vite, porté par les choix et les exigences d’une nouvelle génération de consommateurs.
Voici les principaux axes qui redessinent la restauration pour la décennie à venir :
- Expérience client revisitée : rapidité, personnalisation, qualité sensorielle.
- Durabilité et circuit court comme leviers de fidélisation.
- Technologies intégrées pour fluidifier l’achat et limiter le gaspillage.
Demain, le plat le plus vendu ne sera pas seulement celui qui rassasie : il devra aussi raconter une histoire, respecter le vivant, et s’adapter sans cesse à nos appétits mouvants. La course est lancée, et chaque bouchée compte.